La sécurisation de la D940 a toujours été l’une de nos préoccupations et nous l’avions placée comme priorité dans notre programme municipal de 2007.

Il est donc logique que nous soutenions aujourd’hui l’action menée par nos élus locaux et que nous nous associions au deuil des familles. Cependant, nous tenons à apporter quelques commentaires.

La D940 qui contourne le bourg d’Octeville date de plus de 20 ans :

Sur 6km, de l’aéroport au café blanc, on peut y accéder ou en sortir en 25 points publics et 9 privés dont :

-                     2 ronds points sécurisés

-                     6 routes traversières

-                     8 routes à accès unique.

-                     2 tourne à gauche avec îlot central.

Les riverains avaient déjà émis des réserves sur son franchissement, sans que leurs inquiétudes soient prises en compte à l’époque.

 Il faut d’ailleurs rappeler qu’en son temps, notre Député et Conseiller Général du Canton, alors Vice-Président du Conseil Général, chargé des routes, n’y avait pas apporté de réponse.

La mise en place de la Rocade Nord n’a fait qu’aggraver la situation en faisant arriver le trafic de la route de Montivilliers au Rond Point des Pêcheurs.

Nous rappelons que nous avions soumis l’idée d’une rocade sud pour dévier le trafic après le Calvaire.

En outre, cette rocade bénéficie d’un bel ouvrage d’art sur cette rocade. Pourquoi ne pas en avoir fait autant pour certains accès traversant la RD940 ?

S’il est évident qu’il ne sera pas possible de sécuriser l’ensemble de ces accès, il existe des moyens d’aménager les points les plus dangereux. La seule limitation de vitesse à 70 km par heure (mal signalée au demeurant et insuffisamment respectée) entre le Rond Point des Pêcheurs et le Calvaire, ne suffit pas à résoudre les problèmes.

Il est temps de mettre fin à la querelle stérile entre le Conseil Général et la Municipalité, par médias interposés, qui ne peut que radicaliser les positions et retarder les décisions.

Alors il est indispensable que tous ensemble, nous nous mettions nous autour d’une table pour trouver des solutions et éviter de nouveaux drames.

Nous ferons parvenir également un courrier au Président du Conseil Général pour l’alerter sur la gravité du problème et lui faire part de l’indifférence dont semble faire preuve ses représentants.